Comment surpasser la flemme de faire l’amour ?

Certains jours, on aimerait faire l’amour mais l’envie nous manque, la motivation n’y est pas, la flemme nous rattrape et gagne. Peut-on y faire autrement ?

Avant de parler de la flemme d’avoir des relations sexuelles, évoquons la flemme tout court : nous avons toutes et tous connu la flemme de cuisiner, de se laver, de sortir, de bosser ou tout simplement la flemme de faire du sport, de taper un SMS, de passer l’aspirateur, de sortir avec des amis tard le soir. Et, comme beaucoup de personnes la flemme de faire l’amour. Mais d’où nous vient cette grande paresse ? Les réponses sont multiples : nous sommes fatigués ou bien nous n’avons simplement pas envie. Alors, si on a la flemme de faire l’amour (et le désir de la surpasser), on peut commencer par se demander si nous sommes plutôt rattrapés par la fatigue ou par un non-désir. Bref, la flemme serait-elle physique ou psychique ou les deux à la fois.

Comment réveiller un soupçon de désir

Lorsque nous nous rendons compte que nous avons la flemme de faire l’amour cela veut dire, que l’idée même de faire l’amour nous a traversé l’esprit. Un soupçon de désir et un brin d’énergie nous habitent. Seulement, la paresse demeure plus forte. Alors posons-nous la vraie question : comment changer cela ? Comment réveiller le désir pour avoir l’envie de passer à l’acte ?

Certains diront que l’appétit vient en mangeant : il suffirait simplement de se lancer, de commencer les caresses, de penser à une pratique sexuelle et tout se déclencherait. Ce n’est pas sûr : se forcer, ce n’est pas terrible, sauf si on est certain de le faire pour soi. Dépasser son manque d’envie pour faire l’amour pour le bien de son partenaire est plus que moyen.  Que faut-il faire ?

Revoir son emploi du temps

Quand on a la flemme d’aller faire du sport, alors même qu’on sait qu’on va passer un bon moment, que fait-on ? On prépare sa tenue dès le réveil, on s’y met sans trainer les pattes parce que l’énergie est là, de même que l’envie, et on peut le faire. Il faut juste y aller.  Il ne s’agit pas juste d’une activité, car on connait tous les bienfaits. Le sexe mérite ce même traitement, simplement parce qu’il mérite de sortir de son cliché de rendez-vous fixé au lit à une heure donnée. Pourquoi faire toujours l’amour, ou souvent, le soir ? Quand la flemme est à son haut niveau ? Pourquoi ne pas essayer de faire plutôt l’amour le matin, si on est plutôt disponible le matin ? Ou encore mieux en rentrant du travail, avant de dîner, parce qu’on n’en est pas encore à la digestion, affalé sur son canapé ?

Dépasser la flemme de faire l’amour c’est offrir à sa sexualité un nouvel emploi du temps. Évidemment que le soir, on n’a pas le temps et pas l’énergie, et c’est d’autant plus vrai pour les vieux couples qui ont déjà perdu un tout petit peu la flamme de la passion. Alors, changeons les choses pour voir ce que cela pourrait donner, modifions notre emploi du temps sexuel, nos habitudes.

Mais que faire si même en journée la flemme est toujours présente et que rien n’y fait ? Posons-nous alors la question sur l’origine de cette flemme, qui pourrait venir d’une insatisfaction sexuelle, d’une frustration sexuelle.  Comme les rapports sexuels ne nous plaisent pas, notre flemmardise prend le dessus. Mais d’où vient cette insatisfaction ? Il semblerait que pour la plus grande majorité des femmes, cela viendrait du fait qu’elles font plus de tâches ménagères que leurs partenaires. Comment avoir envie de faire l’amour si la tête et l’esprit sont ailleurs ? Comment être au four et au moulin ? Comment avoir envie d’un partenaire qui n’apporte aucune aide ou pas assez tandis que la femme a plein de tâches à accomplir au quotidien et qu’elle s’y colle seule ? Peut-être qu’une réorganisation du foyer s’impose pour que le sexe puise se réorganiser aussi.

Le sexe peut-il devenir une contrainte ?

Le sexe est-il une obligation comme on l’a toujours dit ? Un devoir conjugal ?

Pendant longtemps, la femme a été considérée comme celle qui doit remplir un devoir, satisfaire son homme au lit et faire des enfants. Mais de nos jours, les choses semblent évoluer, même si ce « devoir conjugal » persiste dans la mentalité des femmes et des hommes.

Beaucoup de femmes se forcent à faire l’amour avec leur conjoint pour éviter les ennuis, pour faire plaisir, par culpabilité. Elles ont la pression physique, mentale et se font parfois violer par leur conjoint (ce qui est un crime). Sachez tout simplement que la femme a le droit de ne pas avoir envie de faire l’amour, tout comme l’homme qui peut très bien être victime de cette flemme.

Le sexe est-il un besoin vital ?

La sexualité fait sans doute partie des besoins primaires de maintien de la vie avec bien évidemment la notion de reproduction et de maintien de l’espèce humaine.

Ce besoin vient chercher le rapprochement à l’autre mais sans forcément d’amour. Il s’agit juste de pulsions sexuelles qui demandent à être assouvies.

Le désir de faire l’amour

Le désir varie surtout chez la femme qui a beaucoup de mal à lâcher prise par rapport à tout ce qu’elle doit faire, ses obligations et ses devoirs surtout lorsqu’elle est maman, a une activité professionnelle, est l’épouse parfaite et en même temps est super disponible à toute heure du jour et de la nuit pour être une bombe sexuelle.  Les hommes peuvent dissocier le désir et le reste pendant le temps d’un acte sexuel, tout de même en fonction de leur stress.

Il est important de dire que c’est normal de ne pas avoir envie de faire l’amour, d’observer une baisse de libido ou carrément de voir le désir disparaître. C’est normal d’être fatigué et d’être moins disponible. C’est un moment qui va passer. Mais si cela dure, il conviendrait de consulter un sexologue.

La communication est vraiment importante dans un couple et surtout pour tout ce qui a un lien avec à la sexualité. On a le droit de dire non à l’acte sexuel, mais il faut en parler pour maintenir les liens et garder l’harmonie au sein du couple.